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​      «J’ai su dessiner avant d’apprendre à écrire ».

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C’est en ces termes que Xavier Mielle, 23 ans, entame le récit de son existence.
Il faut dire que cette voie lui était prédestinée ! Son père tenait un magasin d’encadrement, incontournable pour les artistes qui venaient se fournir en matériel. A 8 ans déjà, il baigne dans la térébenthine et le white spirit en s’essayant à ses premières huiles. Une révélation ! Perspectives, jeux d’ombres, maniement des produits ne l’ont plus quitté. Ses tableaux sont liés à ses réflexions, ses expériences : « très souvent, des
messages personnels sont cachés dans mes réalisations », glisse t-il mystérieusement. Son style est clair et
coloré. Il peint de vieilles bâtisses, des éoliennes, des usines… mais aussi des scènes de la vie quotidienne comme un poêle dans une chaumière. Parallèlement, il se tourne vers le 7e art. Une passion grandissante qui l’entraîne vers de nouvelles expériences créatives avec notamment une participation bénévole aux rencontres du cinéma à Aubenas.
Et comme si tout ça ne suffisait pas,
l’artiste se plaît aussi à raconter des histoires. Un trait de caractère probablement hérité de son grand-père,
conteur à ses heures. Autre support et autre technique : les bandes-dessinées lui permettent de développer son monde imaginaire en créant des personnages et des intrigues. Impossible pour lui de poursuivre un
parcours scolaire classique. C’est tout naturellement que Xavier Mielle envoie sa candidature au lycée professionnel Georges Lamarque. Il y obtient un CAP en sculpture. Aujourd’hui, fort de ses riches années d’expériences, il est prêt à affronter le marché du travail et compte bien se faire un nom sur la scène artistique française. Souhaitonslui une belle et longue carrière, à l’image de son mentor Léonard De Vinci.



Article parut en 2009 pour le journal bimensuel de la ville de Rilleux-la-Pape : 

https://www.ville-rillieux-la-pape.fr/data/Files/rj210-3.pdf